Quel est ce besoin soudain de canapé douillet, de silence, de couvertures enroulées jusqu’au cou, de solitude moelleuse au milieu des chats et des bouquins, cette flemmite aigüe à l’idée de devoir mettre le nez dehors, autrement que poussée par la faim (ou le besoin de gagner ma vie, ce qui revient à peu près au même) ?… Non mais vous avez vu le temps qu’il fait ???… Qui sont ces auteurs téméraires qui arpentent les salons, la sociabilité en bandoulière, semblables à des Robocop de l’hiver? Moi, à l’heure qu’il est, je me réchauffe non loin d’un radiateur, je ne suis plus sûre de rien. Chez les renards, je crois qu’on appelle ce repli saisonnier l’hivernage (à ne pas confondre avec l’hibernation – spécialité des tortues et des marmottes, qui, elles, poussent le vice jusqu’à jeûner et faire chuter leur température corporelle – Dieu m’en préserve). On va donc dire que je m’identifie au plus poilu des personnages de mon dernier bouquin. Et en attendant de sortir du terrier, je ne peux que vous recommander cette sympathique chronique :
http://ya-dla-joie.over-blog.com/2020/01/le-secret-du-renard-renaud-et-fanelli.html