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Il est tout frais, tout beau !

Avec tout ça, je ne vous ai même pas annoncé la sortie de « l’Amour en 12 étapes » il y a exactement vingt jours !

Bon, j’ai une bonne excuse : j’ai été occupée à me marier. J’ai une deuxième bonne excuse : j’ai été occupée à partir en vacances avec mon désormais mari et trois adolescentes sur la banquette arrière (pour le détail des 46 autres excuses, écrivez-moi en privé). Mais n’allez pas croire que ce livre-là ne compte pas pour moi. Au contraire. Alors, puisqu’il compte, comment vous le présenter ?

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La belle couverture de “l’Amour en 12 étapes”

N’en déplaise à Amazon, qui l’avait un temps annoncé pour le 31 décembre 2099, « l’Amour en douze étapes » sortira bien à l’Ecole des Loisirs le 1er juillet 2020 – accusant tout juste un léger retard dû à notre cher Covid. Sa couverture me rend joyeuse parce que je la trouve drôle et poétique, et pleinement en accord avec l’idée que je me fais du livre. Sans compter qu’il me suffit de la regarder pour deviner l’odeur ensoleillée de la Méditerranée…

Elle est signée de la talentueuse Irène Servillo, qui l’a confectionnée avec une technique mixte mêlant collages, papiers découpés et dessins.

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Lectures garanties sans Covid

Mon dieu, j’ai attendu d’avoir 45 ans pour découvrir Toni Morrison ! THE Toni Morrison ! Et je commence par Beloved. Que dire ?… A part qu’on le sait tout de suite. Qu’on a affaire à un grand livre. J’avais entendu parler d’elle comme de la romancière de l’histoire noire américaine, de la ségrégation, de l’esclavage mais ça ne me poussait pas particulièrement à la lire. Je me savais, idéologiquement, déjà de son côté. Or j’attends de la littérature qu’elle me bouleverse, pas qu’elle me conforte dans mes certitudes. Mais Beloved va bien au-delà d’un manifeste : dès les premières pages, on découvre une romancière au travail. C’est-à-dire quelqu’un qui a investi de manière totalement singulière l’imaginaire porté par le langage. Paradoxalement, c’est avec Faulkner que je lui trouve une forme de parenté.

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Hivernage

Quel est ce besoin soudain de canapé douillet, de silence, de couvertures enroulées jusqu’au cou, de solitude moelleuse au milieu des chats et des bouquins, cette flemmite aigüe à l’idée de devoir mettre le nez dehors, autrement que poussée par la faim (ou le besoin de gagner ma vie, ce qui revient à peu près au même) ?… Non mais vous avez vu le temps qu’il fait ???… Qui sont ces auteurs téméraires qui arpentent les salons, la sociabilité en bandoulière, semblables à des Robocop de l’hiver? Moi, à l’heure qu’il est, je me réchauffe non loin d’un radiateur, je ne suis plus sûre de rien. Chez les renards, je crois qu’on appelle ce repli saisonnier l’hivernage (à ne pas confondre avec l’hibernation – spécialité des tortues et des marmottes, qui, elles, poussent le vice jusqu’à jeûner et faire chuter leur température corporelle – Dieu m’en préserve). On va donc dire que je m’identifie au plus poilu des personnages de mon dernier bouquin. Et en attendant de sortir du terrier, je ne peux que vous recommander cette sympathique chronique :

http://ya-dla-joie.over-blog.com/2020/01/le-secret-du-renard-renaud-et-fanelli.html

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Montbrison Story

Ce matin à huit heures, en sortant de l’hôtel, j’ai sauté dans la voiture de la bénévole qui devait m’accompagner à l’école avant de réaliser, au sommet d’une route de montagne, qu’elle ne s’appelait pas Liliane et que je ne m’appelais pas Judith et que je m’étais trompée d’accompagnatrice. Il y a eu un échange d’autrices en contrebande sur un parking. Ce matin à neuf heures, il y a eu des CP, CE1 et CE2 surinspirés qui ont essayé de me faire gober des mensonges éhontés pour tester leurs talents de futurs romanciers (j’avoue, c’est moi qui avais commencé).

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Au revoir, Brive !

Eh oui, il y avait autant de monde que ça ! Bon, je mentirais en disant qu’ils ont tous acheté “le Secret du renard” (certains ont préféré s’offrir le dernier opus de François Baroin – je ne juge pas), mais c’était bien. Des rencontres de lecteurs, de collègues auteurs adorables, des rencontres dans des classes au taquet, des discussions à n’en plus finir le soir dans les cafés… Je rentre heureuse et lessivée.

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