La SDBE en Corée !

“La Sorcière de la bouche d’égout” part en vadrouille. La voici désormais traduite par un éditeur coréen, avec toujours les belles illustrations de Juliette Barbanègre. J’espère qu’elle aura la délicatesse de m’envoyer une carte postale de Séoul, où je n’ai encore jamais mis les pieds. Sinon, pour une invitation, je vous dis tout de suite, c’est oui 🙂

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Double quizz

No images

Au Salon du livre de Boulay bouq’in, où je suis allée cet été, les élèves de l’école de Condé-Northen avaient lu “la Grande Boussole” et “Baby-Sittor”. Ils avaient même préparé un double quizz auquel j’ai dû répondre en direct live. A partir d’indices, il fallait deviner quel personnage, choisi dans l’un de ces deux romans, se cache derrière chaque dessin. J’ai eu (presque) tout bon (mais ils m’ont un peu aidée quand même). Et vous, saurez-vous les identifier ?

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To bee or not to bee

Ravie d’apprendre que “le Buzz de l’abeille” est en lice pour le prix littéraire des collégiens de la Charente-Maritime, en compagnie de “A corps perdu” de Muriel Zurcher et de “Eden, fille de personne” de Marie Colot. 38 collèges et 6 bibliothèques participaient l’an dernier à ce prix. Hâte de rencontrer les jeunes et bouillants lecteurs autour de ce roman écologique 🙂

#lestespicidesçapue !

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L’île de l’égalité

Parmi les travaux marquants de cette année, il y a eu… cet atelier d’écriture avec les ados de la communauté rom du collège Césaria-Evora à Montreuil, sur une initiative d’Aide et Action et de l’Ecole Enchantiée. La consigne était d’écrire collectivement une nouvelle sur le thème “Un rêve pour demain”. Voici l’histoire que les jeunes ont inventée. Bonne lecture 🙂

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Rencontres

Sculpture en grillage de Daniela Capaccioli au parc floral de Paris.

★ L’autre jour avait lieu la dernière séance de mon cycle d’ateliers montreuillois. Depuis trois mois, mes semaines sont rythmées par ces séances du mercredi soir, avec MES adultes. Aller chercher à la bibli le livre qui va bien, la proposition qui pourrait les inspirer. Imaginer comment chacun réagira. Ne pas me lasser de les voir revenir de leur plein gré, après des journées de travail souvent épuisantes, juste pour le plaisir d’écrire ensemble. Etre surprise, parfois impressionnée, par ces textes surgis en si peu de temps. Des liens délicats se sont noués. On a ri souvent. On n’a jamais pleuré, mais il est arrivé que la gorge soit serrée. Comme le dit Y, l’un des participants, “je crois qu’on s’est tous tiré vers le haut”. Je le crois aussi. Ils m’ont offert une bouteille de Saint-Amour que je boirai à leur santé. Ils vont me manquer.

★ Vendredi dernier j’avais rendez-vous avec trois classes de sixième d’un collège du 9-5. J’y suis allée nerveuse et fatiguée. J’avais oublié comme une rencontre scolaire, quand elle est heureusement préparée, vous rebooste pour la journée. On reçoit de l’énergie à la pelle. Les enfants ce matin-là se sont, entre autres, livrés à une exégèse des noms de mes personnages qui m’a impressionnée (Mais oui !!! Je n’y avais même pas pensé !) La finesse de leur lecture par moments m’a bluffée. Mais rassurez-vous, il ne jouaient pas tous à Roland Barthes. L’un d’eux a tenu à savoir si j’étais riche (un grand classique). Un autre m’a demandé mon âge. Et quand, après une courte hésitation, je lui ai annoncé, il a cogné du poing sur la table avec un rire triomphant : “J’en étais sûr !!!” (Plaît-il ???)

Et je vous laisse avec cet article d’Actualitté qui m’a bien fait sourire (une idée à creuser quand le dilettantisme pointe le bout de son nez)

https://actualitte.com/article/105783/insolite/japon-le-cafe-anti-procrastination-pour-auteur-en-difficulte

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Des échos du Buzz

Parfois, de jolies chroniques suivent la parution d’un livre. Comme, par exemple, ici.

https://www.instagram.com/p/CVlcPF8qHwu/

On ne va pas se mentir, ça fait rudement plaisir. Mais d’autres fois, le chroniqueur, en plus de parler du roman, se met soudain à parler de lui, de ses doutes, de sa vie, de ses dernières courses au supermarché ou même de sa phobie des vers de terre (prononcez anthelmophobie – je compatis). Et là c’est encore mieux, parce qu’on est sûre et certaine que la rencontre a vraiment eu lieu 🙂

Merci donc à Juliane et longue vie à son blog tout neuf sur la littérature jeunesse !

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À nos marmites

– Après un mois de janvier entièrement consacré à mes ateliers (je vous montrerai bientôt le texte écrit par les collégiens de Cesaria-Evora !), je reviens doucement à mes textes. Je remonte à petits pas dans ma tour d’ivoire et je mets quelques marmites à bouillir pour la suite (eh oui, c’est une tour d’ivoire avec cuisine incorporée, qu’est-ce que vous croyez)

– Une vraie bonne nouvelle, en ce début d’année : notre roman ado à quatre mains a trouvé sa maison d’édition, chaleureuse, et les auteurs sont enthousiastes. Hâte de vous en dire plus.

– Et un très joli coup de coeur en litté jeunesse grâce à la bibliothèque de Montreuil. « Partis sans laisser d’adresse », de Susin Nielsen, traduit chez Hélium. La 4e de couv dit à peu près ceci : Felix Knuttsson, douze ans trois quarts, vit avec sa mère, Astrid, et sa gerbille Horatio, dans un Combi Wolswagen « emprunté ». Astrid assure que la situation va s’arranger dès qu’elle aura trouvé du travail, mais, à mesure que l’hiver approche, les temps se font plus durs. Pour Félix, la meilleure manière de s’en sortir est de participer à l’émission Qui que quoi quand ? et de remporter la mise…

Elle est sacrément gonflée, cette autrice canadienne. Dans son livre, la dureté du monde n’est jamais édulcorée. On ne donne pas de guimauve aux jeunes ados (oui oui, les personnages de mamans SDF ont aussi toute leur place dans la littérature jeunesse) Mais le remède est à la hauteur du mal. Les personnages sont formidablement humains et le ton reste drôle, tendre, fantaisiste. Grosse envie de lire les prochains !

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