– Après un mois de janvier entièrement consacré à mes ateliers (je vous montrerai bientôt le texte écrit par les collégiens de Cesaria-Evora !), je reviens doucement à mes textes. Je remonte à petits pas dans ma tour d’ivoire et je mets quelques marmites à bouillir pour la suite (eh oui, c’est une tour d’ivoire avec cuisine incorporée, qu’est-ce que vous croyez)
– Une vraie bonne nouvelle, en ce début d’année : notre roman ado à quatre mains a trouvé sa maison d’édition, chaleureuse, et les auteurs sont enthousiastes. Hâte de vous en dire plus.
– Et un très joli coup de coeur en litté jeunesse grâce à la bibliothèque de Montreuil. « Partis sans laisser d’adresse », de Susin Nielsen, traduit chez Hélium. La 4e de couv dit à peu près ceci : Felix Knuttsson, douze ans trois quarts, vit avec sa mère, Astrid, et sa gerbille Horatio, dans un Combi Wolswagen « emprunté ». Astrid assure que la situation va s’arranger dès qu’elle aura trouvé du travail, mais, à mesure que l’hiver approche, les temps se font plus durs. Pour Félix, la meilleure manière de s’en sortir est de participer à l’émission Qui que quoi quand ? et de remporter la mise…
Elle est sacrément gonflée, cette autrice canadienne. Dans son livre, la dureté du monde n’est jamais édulcorée. On ne donne pas de guimauve aux jeunes ados (oui oui, les personnages de mamans SDF ont aussi toute leur place dans la littérature jeunesse) Mais le remède est à la hauteur du mal. Les personnages sont formidablement humains et le ton reste drôle, tendre, fantaisiste. Grosse envie de lire les prochains !
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